Vaccinations.
En attendant un éventuel bus médical accompagné d'un discours convaincant, répété et insistant, nous vous proposons de vous aider à prendre rendez-vous puis à vous transporter au centre de vaccinations retenu. Qu'on se le dise. R.B.
BLOG de la gazette du hérisson d'Aumont en Halatte (Oise)
En attendant un éventuel bus médical accompagné d'un discours convaincant, répété et insistant, nous vous proposons de vous aider à prendre rendez-vous puis à vous transporter au centre de vaccinations retenu. Qu'on se le dise. R.B.
Meilleurs vœux.
Malgré l'ambiance délétère de ces dernières années, le Hérisson vous présente ses meilleurs vœux pour la nouvelle année, période qu'il souhaite à nouveau plus riche en contacts variés. Avec le printemps, nous pourrons sûrement aller vers une vie plus "normale". Nous en profiterons pour vivre cette nouvelle "normalité", faite de rencontres et d'activités diverses, privilégiant notamment la culture et notre cadre de vie. R.B.
Ouf!
Un beau cerf, exténué a tenté de se réfugier dans le grand jardin d'un Aumontois. En vain. Gracié, il a pu rejoindre sa forêt après une trop longue traque. R.B.
Pendant la Grande guerre, écrivant à sa femme Hélyonne, alors qu’il compose Le Feu, Henri Barbusse s’emporte, dans une courte plaidoirie : « Jésus de Nazareth n’a pas mérité le mal que lui a fait l’Église ». Cet aveu ne peut sembler paradoxal qu’à ceux qui se refusent à considérer les contradictions et les déchirures — aveuglantes — entre l’histoire temporelle de l’Institution romaine et le Sermon sur la montagne prononcé par le Christ dans l’Évangile.
Cependant, en 1896, fiancé avec la même Hélyonne, fille du chef de file des poètes parnassiens Catulle Mendès, le jeune Barbusse avait asséné à sa fiancée, dans une lettre, qu’elle allait « épouser un athée qui souscrit aux théories immanentistes de Kant et de Bergson ».
Diable. On ne sait pas ce qu’en pensa Hélyonne. Henri Bergson avait été, ainsi que Pierre Janet — philosophe et médecin — professeur du jeune poète-philosophe… Barbusse, « athée et kantien » for ever : déclaration gravée dans le marbre. Ainsi écrivent les jeunes gens à la fille qu’ils aiment pour toujours…
Mais il faut observer de près le long et fervent combat que fut la vie de Barbusse, au travers de ses livres et de son action politique (qu’il est impossible de distinguer les uns de l’autre), et remonter à l’origine, ou plutôt à une généalogie spirituelle marquée par une histoire douloureuse et violente : celle des Camisards. Les ancêtres de Barbusse, cévenols d’Anduze, furent des résistants camisards, après la révocation de l’Édit de Nantes en 1685. Quinze ans plus tard, certains de ses ancêtres furent d’ailleurs arrêtés à Toulon pour avoir choisi la « réconciliation avec Dieu » protestante.
Le père d’Henri lui-même avait entrepris des études de théologie à la faculté de Genève, études qu’il jugea « mornes et austères »… Le père perdit la foi. Mais la dimension spirituelle fut-elle jamais étrangère au fils — dans sa vie comme dans son œuvre —, malgré sa vigoureuse protestation d’athéisme ?
1918 : après la saison du massacre et le désastre européen que fut la guerre qu’on appelle étrangement « grande », Barbusse avait compris qu’une solution de continuité, radicale, dans l’Histoire, était nécessaire, pour qu’adviennent la paix et à la justice sur terre.
Ainsi, à cinquante ans, en 1923, déçu par l’évolution du mouvement universaliste et humaniste Clarté, qu’il avait fondé, il se décida à adhérer au Parti communiste. C’est alors qu’au grand étonnement de certains camarades du parti, Barbusse, responsable des pages littéraires du quotidien L’Humanité, écrivit coup sur coup trois livres : Jésus et Les Judas de Jésus (1927), puis Jésus contre Dieu (1928).
Pourquoi la nécessité de faire entrer Jésus sur la scène de la toute neuve révolution ? P.L.
"C'est une très bonne nouvelle de savoir que l'arrêté qui condamnait à mort 1700 renards dans l'Oise a été suspendu par la tribunal aujourd'hui, se félicite Muriel Arnal, la présidente de l'association One Voice. C'est le côté irréversible qui a motivé le tribunal à accepter notre référé, le fait qu'une fois tués nous ne pouvons plus les protéger. D'autre part, ni la préfecture, ni les chasseurs n'apportent la preuve que tuer des renards va protéger la petite faune des petits gibiers que souhaitent tuer les chasseurs". R.B..
Le savez-vous?
Le retentissement en Europe du roman d'Henri Barbusse, Le Feu, prix Goncourt 1916, fut immense. Mais peu savent - parce que le livre " Conversations avec Kafka"* est devenu introuvable - que Franz Kafka lui-même, en 1920, lors d'un entretien avec le jeune poète et musicien tchèque Gustav Janouch, le commenta pour son interlocuteur, qui rapporta ainsi la conversation :
Si des décisions administratives vous interrogent, d'autres paraissent vraiment incompréhensibles. Je vous en livre une, annoncée dans la presse:
En octobre ou novembre, en attendant qu'Aumont plante un tilleul de Henry ou/et un ginko biloba, j'offre un savonnier. R.B.
" De L'Enfer au paradis (d'Aumont-en-Halatte)