La Gazette du Hérisson N°249

De nouveaux aumontois:

Oublions nos rues encore peu carrossables et regardons attentivement nos jardins. Des oiseaux verts aux becs rouges, semblent s'y installer. Ils ont la taille d'une tourterelle et pourraient être des perruches (attendons la confirmation d'un ornithologue). Ils adorent vraiment les pommes et les prunes. R.B..

Le Billet du Hérisson

Me promenant dans la rue d'Aumont la mieux entretenue, à la recherche de quelques vers pour mon repas de la nuit, je tombais dans une tranchée qu'un camion avait creusée dans le trottoir en herbe. Entre les vermillis ici ou les ornières là, ou encore les trous dans la route de Senlis, le village est riche en terre retournée et devient un vrai garde-manger pour les Hérissons ouvrant un œil et affamés par des mois de jeûne. Une bonne nouvelle cependant, notre ami Loulou le jardinier, amoureux des vieilles pierres, va se régaler en contemplant le joli mur rénové à l'entrée du village. R.B..

Photo F. Petit.

Le Billet du Hérisson

Me promenant vers midi à la lisière du village, près du captage, sur la route menant à Fleurines, j'ai rencontré, se dirigeant vers Senlis, une horde réunissant une dizaine de sangliers regagnant leur aire de gagnage. J'ai aussitôt effectué une prudente marche arrière. Tapi sous un toit de ronces, j'ai eu une pensée pour mes amis les humains. Que se passerait-il, si, en voiture ou à pieds, ils s'étaient trouvés à ma place? Depuis une petite dizaine d'année, les sangliers de plus en plus nombreux se sont installés près d'Aumont. En horde et face aux difficultés, ils ont appris à foncer devant eux pour échapper au danger. Y aurait-il de ce fait un air de menace sur Aumont aux lisières très proches et à l'intérieur du village où leurs vermillis sont quotidiennement remarqués? R.B..

Le Billet du Hérisson

Un village fleuri.

Me promenant dans notre beau village clairière par une belle nuit étoilée, je marchais sur un article de presse traînant sur la chaussée qui mentionnait le palmarès des villages fleuris. Sous un lampadaire, je cherchais, dans la classe des "une fleur", notre village. En vain. Peut-être était-il mieux classé et se trouvait-il dans la liste des deux ou trois fleurs?

Une suggestion: offrons à tout nouvel arrivant un rosier à planter à l'extérieur et rendez-vous dans dix ans. R.B..

Le Billet du Hérisson

Commémorons!

Me promenant dans les plus soignés jardins potagers d'Aumont, toujours à la recherche de quelques limaces, escargots et araignées, je rencontrais une amoureuse de notre beau village clairière. Elle me parla avec fougue de celui dont on célèbrera le centième anniversaire de son prix Goncourt cette année. Promenez-vous dans Aumont, vous la rencontrerez certainement: elle vous parlera de cet écrivain engagé. R.B..

Le Billet du Hérisson

Schéma Départemental

Me promenant vers le poteau Saint Maurice par une nuit étoilée, je croisais un Hérisson d'une commune voisine. Après s'être frotté les piquants en guise de salutations, il me raconta que des discussions concernant la fusion de la communauté de communes des "Trois Forêts" et de "Cœur-sud-Oise" avaient occupé une partie du printemps sous l'arbre aux palabres de la place de sa Mairie. Devant mon ignorance sur un sujet pourtant de première importance pour nos villages, il me renvoya au "Schéma départemental de coopération intercommunale" de mars 2016, signé après de longues consultations par Monsieur le Préfet. Gentiment, il me précisa qu'il viendrait volontiers, lors du prochain rassemblement de "niglos", nous informer sur ce sujet. Il me quitta en sifflotant, heureux de l'effet produit. R.B.. Photo de F.Petit.

Le Billet du Hérisson

Me promenant par une belle soirée étoilée de juin, toujours à la recherche de quelques limaces, ma route, à proximité du chemin de la queue de la brosse, se trouva barrée par des matériaux de construction. Dans un premier temps, j'imaginais conserver ce coin pour l'utiliser comme abri par grosse pluie. Après réflexion, je pensais que ces plaques ondulées, sûrement composées de matériaux toxiques devraient être évacuées avant d'être brisées par qui que ce soit, dégradant ainsi notre environnement. Ayant passé le message, je continuais ma promenade en sifflotant.