Me promenant dans la rue
d'Aumont la mieux entretenue, à la recherche de quelques vers pour mon repas de
la nuit, je tombais dans une tranchée qu'un camion avait creusée dans le
trottoir en herbe. Entre les vermillis ici ou les ornières là, ou encore les
trous dans la route de Senlis, le village est riche en terre retournée et
devient un vrai garde-manger pour les Hérissons ouvrant un œil et affamés par
des mois de jeûne. Une bonne nouvelle cependant, notre ami Loulou le jardinier,
amoureux des vieilles pierres, va se régaler en contemplant le joli mur rénové
à l'entrée du village. R.B..
Photo F. Petit.