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mardi 29 mars 2011

L'écureuil

Le billet du hérisson:

Me promenant chemin de la Procession j'aperçus mon copain l'écureuil. Il avait mis son habit de deuil, une queue presque noire. Arrivé près de lui, il me dit que sur ce chemin tout neuf, aux noisetiers élagués, il ne trouvait plus sa maigre pitance. Il allait retourner en forêt. Craignant de me retrouver seul dans ce village soigné, j'allais convoquer le responsable. Une idée me vint. Va, lui dis-je, le chemin du Moulin n'a pas été pansé depuis plusieurs vies de hérisson. Tu vas trouver des poteaux lisses où tu pourras grimper, des poteaux à trous où tu pourras jouer, des ornières où les noisettes seront restées coincées et des fils pour nos amis les oiseaux. Le pied quoi. Le sourire aux lèvres, il partit heureux, en sautillant.

La D1330

Le billet du hérisson:

Me promenant rue Dupriez, mon œil fut attiré par la lumière et mon oreille par un ronron inconnu. Etaient-ce des sangliers ? En reste-il ? Je m'approchais lentement, car ces animaux sont parfois redoutables. Mais non, c'était notre bûcheron qui dégageait une bande de forêt sûrement acquise par la commune, le long de la route. Je compris très vite que le moment des jonquilles arrivant, il dégageait cette bande pour permettre aux visiteurs du dimanche de ramasser des bouquets sans se piquer les mains et ce, en pleine lumière. Le bonheur quoi. Et ce ronron ? C'était le bruit de la route. On allait enfin pouvoir dénombrer le flux de voitures sans aller jusqu'à la route. Merci bûcheron, merci bûcheron !…

lundi 28 mars 2011

Le projecteur

Le billet du hérisson:

Me promenant autour de notre belle église par un soir de pleine lune, je me régalais en regardant son clocher, si bien mis en valeur, par un éclairage judicieusement disposé.
Mes pattes, toujours très délicates, rencontrèrent une partie métallique, dure, froide. De quoi s'agissait-il ? Après une observation détaillée, j'identifiais l'objet. C'était un projecteur. De vie de hérisson il n'avait pas éclairé notre belle église. Ouf, l'investissement est rentabilisé, il brille de nouveau.

Le dernier grand cerf

Le billet du hérisson:

Me promenant allée sommière, j'ai rencontré un cerf. C'était un beau dix cors. Etait-ce le dernier ? Me vint alors à l'esprit ces quelques vers, appris dans ma jeunesse, qui eux resteront. Je vais les partager avec vous.
"Aux vapeurs du matin, sous les fauves ramures
 Que le vent automnal emplit de longs murmures
 Les rivaux, les deux cerfs, luttent dans les halliers,
 Depuis l'heure du soir où leur fureur errante
 Les entraine tous les deux vers la biche odorante,
 Ils se frappent l'un l'autre à grands coups d'andouillers."
                                                                                  A.F..

P.S.: De qui sont ces vers ? Celui qui trouvera, pourra venir partager une croûte de fromage au poteau de Belle Croix. Nous inviterons ce jour là nos amis niglous.