Le billet du hérisson:
Me promenant rue Dupriez, mon œil fut attiré par la lumière et mon oreille par un ronron inconnu. Etaient-ce des sangliers ? En reste-il ? Je m'approchais lentement, car ces animaux sont parfois redoutables. Mais non, c'était notre bûcheron qui dégageait une bande de forêt sûrement acquise par la commune, le long de la route. Je compris très vite que le moment des jonquilles arrivant, il dégageait cette bande pour permettre aux visiteurs du dimanche de ramasser des bouquets sans se piquer les mains et ce, en pleine lumière. Le bonheur quoi. Et ce ronron ? C'était le bruit de la route. On allait enfin pouvoir dénombrer le flux de voitures sans aller jusqu'à la route. Merci bûcheron, merci bûcheron !…